Les Marines

Série d'autoportraits en fragments, facettes, morceaux disjoints. Le corps s’expose en contact avec des éléments faisant référence à l’univers marin. Ce contact est un effleurement de l’épiderme : le tour des reins et du cou, des seins et des yeux, des lèvres et des jambes, des mains et dans la chevelure. Dans une lumière qui habille plus qu’elle ne dévoile le nu des substances et des tissus.

Des marines en noir et blanc sauf une. Point d’orgue.

C’est tout doucement un lent et long chemin serein loin des « Impressions » du début qui semblerait, à première vue, innocent. Il affirme la permanence du regard à nouveau porté sur la relation de l’homme à son environnement naturel.

Le corps devient support tangentiel à la nacre, l’écaille, les algues. Source et ressource, l’immensité est fragile et rendue ici dans sa dimension biologique. Une morphogenèse ou une métamorphose au rythme irrégulier de la pulsation d'un pouls qui s'affole, le tremblement irrésistible de la peur.

La tempête sur le phare

Le Téméraire

Combat naval au large de l'île Grenade

Paysage plat dans la baie de Greifswald

Incendie de la chambre des Lords

La Baie de Naples

Coucher de soleil sur la mer

Tempête de mer avec épaves de navires