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les marines

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Cette série figure 16 autoportraits en fragments, facettes, morceaux disjoints  « les Marines ». Le corps s’expose en contact avec des éléments faisant référence à l’univers marin. Ce contact est un effleurement de l’épiderme : le tour des reins et du cou, des seins et des yeux, des lèvres et  des jambes, des mains et dans la chevelure. Dans une lumière qui habille plus qu’elle ne dévoile le nu des substances et des tissus.

16 marines en noir et blanc sauf une. Point d’orgue. La série se clôt par l’irruption du minéral. Un caillou. Un ricochet pour la pensée.

C’est tout doucement un lent et long chemin serein loin des « Impressions » du début qui semblerait, à première vue, innocent. Il affirme la permanence du regard à nouveau porté sur la relation de l’homme à son environnement naturel.

Le corps devient support tangentiel à la nacre, l’écaille, les algues. Source et ressource, l’immensité est fragile et rendue ici dans sa dimension biologique. Une morphogenèse ou une métamorphose au rythme irrégulier de  la pulsation d'un pouls qui s'affole, le tremblement irrésistible de la peur. 

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