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disorder of reality












Paysage parfois si sombre
Regarde, regarde au loin,
Croire qu’il fait doux, que le temps est calme,
Rien. Cette nuit dès l’aube,
Une tempête d’un moi en plein juillet
Si sombre, si triste, si peureuse.
Je suis immobile contre le ciel.
Il me semble reconnaître ce décor,
Terrifiant.
Trop connu.
Petite coque de noix sur l’eau où vogue mon espérance,
Qui tangue et qui tarde à flancher,
Confinée, enfermée, aux bords de mes limites,
Perdu dans ce blanc infini,
Puisque tu te désagrèges, lambeau de ma foi
Lambeau d’un moi,
Au creux de ta vague,
La lumière jaillira peut-être un soir endormi
Ivre au gré de tes flots et de cette peau.
Repose ce corps dont tu es le reflet.
Demain, la mer sera belle et peu agitée.
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