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16 Janvier_08 heures 24 minutes 37 secondes.jpg

disorder of reality

Paysage parfois si sombre

Regarde, regarde au loin,

Croire qu’il fait doux, que le temps est calme,

Rien. Cette nuit dès l’aube,

Une tempête d’un moi en plein juillet

Si sombre, si triste, si peureuse.

Je suis immobile contre le ciel.

Il me semble reconnaître ce décor,

Terrifiant. 

Trop connu.

Petite coque de noix sur l’eau où vogue mon espérance,

Qui tangue et qui tarde à flancher,

Confinée, enfermée, aux bords de mes limites,

Perdu dans ce blanc infini,

Puisque tu te désagrèges, lambeau de ma foi

Lambeau d’un moi, 

Au creux de ta vague, 

La lumière jaillira peut-être un soir endormi

Ivre au gré de tes flots et de cette peau. 

Repose ce corps dont tu es le reflet.

Demain, la mer sera belle et peu agitée.

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